Citations correspondant à « véhément » : 11 citations trouvées dans le Littré
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... Le feu qui brûla Gomorrhe Ne fut jamais si véhément Que celui-là qui me dévore VOITURE ib. celui-ci
On distingue plusieurs sortes de sublime ; il n'est pas toujours véhément et impétueux ROLLIN Traité des Ét. III, 3 sublime
Elle [la grâce] agit pleinement, Et tout semble possible à son feu véhément CORNEILLE Poly. II, 6 véhément, ente
Ah ! mon frère, l'amour n'est guère véhément Pour des fils élevés dans un bannissement CORNEILLE Rod. II, 4 bannissement
Ce feu véhément Convertirait en soi le liquide élément, Avant qu'il éteignît cette ardeur violente ROTROU Hercule mour. IV, 5 convertir
C'est le plus véhément des poëtes satiriques ; c'est Juvénal, qui vivait à Rome au commencement du règne de Néron, sous le ministère de Sénèque DIDEROT Claude et Nér. I, 102 véhément, ente
Le véhément Bridaine a déchiré plus de coeurs et fait couler plus de larmes que le savant et profond Bourdaloue, et, si j'ose le dire, que le sublime Bossuet MARMONTEL Oeuv. t. v, p. 18 véhément, ente
J'ai attaqué Antoine ; qu'y a-t-il de plus véhément que mes harangues contre lui, semblables à celles de Démosthène contre Philippe ? FÉNELON Dial. des morts anc. (Caton, Cicéron). véhément, ente
Et son feu [de l'amour] le plus vif et le plus véhément, à la moindre traverse, au moindre empêchement, Perd si tôt cette véhémence, Que de tout le bien qu'il commence Il néglige l'avancement CORNEILLE Imit. III, 6 véhémence
On peut même sous-entendre l'une des deux prémisses, lorsqu'elle est évidente ; c'est ce qui fait l'enthymème, syllogisme abrégé qui convient beaucoup mieux à un raisonnement rapide, et que préfère l'orateur lorsqu'il veut être véhément et pressant MARMONTEL Élém. litt. Oeuv. t. IX, p. 507, dans POUGENS enthymème
Je crains bien moins ceux qui rougissent que ceux qui pâlissent, disait César ; celui qui aura rougi de colère sera véhément dans sa narration ; celui qui aura pâli d'horreur, sera terrible dans ses peintures MARMONTEL Élém. litt. Oeuv. t. VIII, p. 362, dans POUGENS pâlir